Richesses paysagères et mégalithes

La commune de Saint-Just possède un patrimoine naturel remarquable composé d’une mosaïque de milieux. Zones humides, landes, affleurements rocheux, pinèdes, bocage accueillent une riche biodiversité. Ces milieux naturels ont subi au fil du temps de lourdes transformations. Leur connaissance et leur maintien constituent aujourd’hui un enjeu fort pour la commune.

Le relief de la commune offre aux contemplateurs des vallées verdoyantes des grées sèches à la végétation de lande caractéristique du paysage breton intérieur.

Chaque milieu abrite une faune et une flore spécifiques. L’addition de ces milieux donne une diversité d’espèces vraiment remarquable. Certaines espèces sont protégées au niveau européen comme la Fauvette Pitchou ou encore l’Écaille chinée, papillon des landes visible uniquement au stade adulte un mois dans l’été. Notons qu’une partie du site mégalithique est classé Z.N.I.E.F.F. (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique).

La formation géologique de la commune est particulière puisqu’elle est située sur différents schistes (mauves et bleu) des grès, des poudingues de Monfort et de Gourin, facilement identifiables aux galets de grès oude quartz incrustés dans la roche. Sur le lieu-dit « Tréal », le visiteur trouvera des palettes de poudingue de Monfort posées les unes contre les autres à l’image de gâteaux bretons dans leur boîte.

Les paysages de landes et les points de vue panoramiques offerts par le site départemental de Cojoux sont caractéristiques de l’image patrimoniale et symbolique de la Bretagne.

La succession d’affleurements rocheux en crête de colline, la lande diversifiée remarquée par la délicatesse de sa flore, l’altitude élevée des landes de Cojoux le long de la crête bien orientée est-ouest, offrent aux promeneurs des points de vue dominants et des perspectives visuelles variées.

De plus, la présence de la haute falaise qui surplombe l’Etang du Val d’une hauteur de 25 mètres accentue la force de l’attrait, par contraste, de ce site.
(Texte de G. COSSON)

Quiconque parcourra Saint-Just aura la surprise de découvrir énormément de mégalithes. Ceux de la Lande de Cojoux sont les plus aisés à remarquer car nombreux sur un même site protégé, mais beaucoup d’autres sont disséminés sur le territoire de la commune.

Ce patrimoine remonte aux environs de 4500 ans avant Jesus Christ et se place parmi les plus grands centres religieux de la préhistoire bretonne.

Évoqués dans quelques écrits au cours du 19e siècle, ces mégalithes ont surtout été redécouverts lors des incendies de la Lande de Cojoux en 1976 et 1989. Cependant, dès 1956 des fouilles ont été entreprises, donnant jour à des études scientifiques.

Sur la lande de Cojoux, on remarque particulièrement les « Alignements du moulin » constitués de menhirs de quartz blanc et de schiste datés de 4500 et 200 avant Jésus Christ, mais aussi les « Demoiselles » et le « Tribunal » qui encadrent le tumulus nommé « Château Bû ».

La grée de Cojoux

Les mégalithes de la Grée de Cojoux présentent une grande variété de monuments funéraires et cultuels dont les origines couvrent trois millénaires, du Néolithique à l’Age de Bronze, soit de 4500 à 1500 ans avant Jésus Christ. Il apparaît toutefois que certains monuments funéraires semblent avoir une vocation de sanctuaire plutôt que de simple sépulture.

La variété des monuments de la Grée de Cojoux qui datent du Néolithique (de 5000 à 2000 ans avant Jésus Christ) est impressionnante, ce qui tend à montrer l’évolution des pratiques funéraires de l’époque et de la diversité des groupes cultuels, chaque territoire étant marqué par des pratiques funéraires différentes.

C’est ainsi qu’à la Croix Saint-Pierre se jouxtent des sépultures en fosse et dolmens à couloir du Néolithique ancien (4500 ans avant Jésus Christ) et des tertres tumulaires du Néolithique moyen (vers 3500 ans avant Jésus Christ).

De même, le Château Bû témoigne du fait que les hommes construisaient aussi, au Néolithique moyen, des sépultures constituées de dolmens à cabinets latéraux.

Ce site a été utilisé à deux époques différentes puisqu’à l’occasion de la campagne de fouilles triennales de 1991-1993, Monsieur Jacques BRIARD a découvert deux tombes de l’Age de Bronze (2000 à 1500 ans avant Jésus Christ).

Petit rappel Préhistorique :

Le Néolithique est une époque préhistorique qui voit l’apparition d’une économie de production basée sur l’agriculture et l’élevage, ce qui engendre le plus souvent la sédentarisation, mais aussi la création d’outils en pierre polie et la poterie en céramique.

Même si ce phénomène est parfois appelé « Révolution Néolithique », il n’en demeure pas moins une évolution progressive survenue à des dates différentes selon les régions du monde.

Le Néolithique prendra fin avec la généralisation de la métallurgie et l’invention de l’écriture.

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