Découvrir Fégréac
Fégréac est situé dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire) et plus précisément dans le canton de Pontchâteau.
Fégréac est membre de Redon Agglomération. L’intercommunalité devient de plus en plus importante pour la gestion quotidienne, prend de plus en plus d’initiatives en faveur des citoyens ; elle possède d’ailleurs de plus en plus de compétences, déléguées par les communes membres du groupement. Á travers cette communauté, la commune de Fégréac est aussi membre de l’organisme du Pays de Redon- Bretagne Sud, regroupant quant à lui 43 communes d’Ille et Vilaine, Loire-Atlantique et Morbihan.
Origine du nom
2 thèses principales s’affrontent par rapport à l’origine du nom de la commune: tout d’abords, il faut savoir que le suffixe « AC » vient du latin « ACUM » et celle du celte « ACOS », deux thermes signifiant « domaine de »
Sachant cela, on peut d’abord penser que le nom de la commune proviendrait de la conquête romaine : lorsque la Gaule fut entièrement colonisée, les Romains se partagèrent l’Empire pendant la période de paix qui suivit, chaque soldat se voyant attribuer une partie du territoire à administrer. C’est ainsi qu’Avittius reçut un domaine auquel il a donné son nom (Avessac actuellement), tout comme son camarade Sévérus (Sévérac). Le domaine situé entre les deux, correspondant au territoire actuel de Fégréac, aurait ainsi appartenu à un éventuel romain nommé Feguerus, ce qui serait confirmé par l’évolution du nom de la commune, appelée Feguerac pendant le Moyen-Age.
L’autre proposition concernant l’origine du nom serait beaucoup plus simple : Fégréac aurait pour origine le domaine de Féguié, une déformation de Figuier : Fégréac serait donc le domaine du Figuier.
Histoire de la commune
La fondation du village remonte à l’antiquité, il subsiste d’ailleurs plusieurs traces de l’époque gallo-romaine, la voie romaine en étant la plus connue et la plus visible.
En labourant, des agriculteurs tombent parfois sur des éléments d’époque. Les habitants de Rieux savent que leur commune s’appelait DURETIE, mais cette grande agglomération avait probablement la particularité d’être « à cheval » sur la Vilaine, à l’endroit du franchissement de la voie romaine de Nantes à Carhaix et à Brest. Ainsi, les Gallo-Romains ont laissé des traces visibles de cette agglomération, du côté Fégréac, notamment une architrave en granite (pièce unique dans le département), des pièces de monnaie, des vestiges de plusieurs salles d’habitation (« villa » de La Rochelle), des tessons de poterie et des fragments de figurines en terre cuite moulée, dont « la » fameuse Vénus de Fégréac.
La paroisse de Fégréac traverse tout le Moyen-âge comme une partie du domaine de la famille des sires de Rieux, époque dont subsistent encore quelques traces aujourd’hui (par exemple, le vieux porche en granite dans le village de Penhoët, où la célèbre croix du XVe siècle, située derrière l’église, et inscrite aux monuments Historiques depuis 1951).
À la Révolution, puis sous Napoléon, la commune compte environ 1800 habitants, soit légèrement moins que sa population actuelle. Elle se développe en partie grâce à la canalisation de l’Isac pour relier Nantes et Brest, Napoléon 1er y voyant le moyen d’approvisionner la ville portière sans courir le risque de naviguer dans l’océan Atlantique, contrôlé alors par la puissante flotte anglaise.
C’est d’ailleurs ce canal qui servira de ligne de front entre les troupes alliées et les soldats allemands réfugier dans la “poche de Saint-Nazaire” entre la mi-août 1944 et la capitulation du 08 mai 1945.